Regardons de plus près les fameuses DLC (Dates Limites de Consommation). Une étude menée par l’UFC-Que Choisir (l’union Fédérale des Consommateurs) s’est intéressée aux dates de « péremption » inscrites sur les produits. Histoire de voir si elles sont aussi « limites » que nous le pensons.
Attention, il est question ici, des DLC à ne pas confondre avec les DLUO (Dates Limites d’Utilisation Optimale). Si les premières concernent les aliments périssables, pouvant entraîner des risques sanitaires, les secondes indiquent seulement la date au-delà de laquelle les qualités gustatives d’un produit peuvent être altérées sans aucun danger sanitaire.
Les DLC : une stratégie marketing ?
D’après l’étude menée, mis à part des produits carnés (jambon et filets de poulet), le reste des produits (dont une crème dessert et des yaourts) garde une « qualité hygiénique parfaite plusieurs semaines après l’expiration de la DLC. » Ce qui signifie, que la marge de précaution entre la DLC et la date « réelle » de péremption est assez large.
Selon l’UFC-Que Choisir, les dates sont définies « sous l’entière responsabilité des fabricants ». Cela laisse supposer que ces délais ont été raccourcis « pour des motivations non pas sanitaires, mais purement marketing. » Toujours selon les conclusions de l’étude, il s’agit de raccourcir les délais de consommation afin « d’accélérer les rotations en rayon » ou d’écouler plus rapidement les stocks.
Cela nous pousse, nous, consommateurs soucieux de notre hygiène, à jeter tous les produits ayant atteint la fameuse date vite fait bien fait. Pourtant certains, sont encore consommables et parfois même encore emballés.
Résultat, nous sommes face à un gaspillage alimentaire énorme : 20 kilos de nourriture jetée par an dont 7 kilos de produits toujours emballés !
Conseil : pensez à acheter des quantités adaptées à vos besoins et consommez d’abord, ceux aux DLC les plus proches.